Après des études de maréchal-ferrant à Anderlecht et quelques années dans le privé, je suis engagé à mi-temps à la faculté de Médecine vétérinaire en tant que maréchal-ferrant orthopédiste pour chevaux. J’assure les consultations qui ont trait aux boiteries des équidés, ceux de l’Université et ceux que les propriétaires amènent en consultation.
Je suis victime d’un accident assez sérieux : un coup de pied d’un cheval tranquillisé provoque la fêlure d’une vertèbre et une commotion cérébrale. Un an plus tard, je reprends mes activités dans le service. Les chevaux, c’est ma passion !
On me demande de donner des TP de maréchalerie aux étudiants. L’objectif est de leur montrer comment entretenir les pieds ongulés, comment ferrer un cheval pour lui assurer un confort maximal, comment corriger un aplomb défectueux, comprendre la biomécanique et les boiteries des chevaux, etc.
En raison de problèmes osseux aux poignets, je dois abandonner le métier de maréchal-ferrant. Je me réoriente vers l’enseignement à l’école de maréchalerie de Bruxelles où je donne des cours d’anatomie, de pathologie et de biomécanique du cheval.
L’université de Liège me propose un poste d’ouvrier dans la nouvelle faculté d’Architecture. Je mets mon savoir-faire “d’homme à tout faire” à la disposition des enseignants. La maintenance des locaux, les travaux de menuiserie, de plomberie, l’aide lors des montages d’expositions, etc., sont maintenant mon lot quotidien. L’environnement me plaît : l’ancienne caserne Fonck du boulevard de la Constitution – dans laquelle est installée une partie de la Faculté – abritait autrefois des écuries et un manège de la cavalerie…
Mon marteau de forge, l’outil principal du métier de maréchal-ferrant.
Les écuries en général, celles des particuliers que je fréquente encore, rendant service çà et là.