Juin 2011 /205
Décrypter les adénomes hypophysairesVoici quelque temps, les adénomes hypophysaires restaient des cas assez rares. Ces tumeurs bénignes, situées au niveau de l’hypophyse, provoquent de multiples complications sur l’organisme. En effet, l’hypophyse, également appelée “glande pituitaire”, est une glande endocrine située à la base du cerveau, responsable de la sécrétion de nombreuses hormones indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Nouveau gèneAccompagné de son équipe, le Pr Albert Beckers, chef du service d’endocrinologie du CHU de Liège, a démontré en 2006 une prévalence élevée des adénomes hypophysaires cliniquement actifs. Jusqu’alors estimée à un cas sur 5000, la prévalence a été redéfinie suite à l’étude effectuée sur une population de la province de Liège. Cette étude a prouvé que la prévalence de ces affections était en réalité d’un cas pour 1000 personnes. Colloque en juilletA l’origine d’une journée d’étude autour des Fipa en 2009, le Pr Albert Beckers organise à présent, le 1er juillet, un colloque dans le cadre de la “Transardennaise de l’hypophyse” qui a lieu tour à tour, en hiver à Reims et en été à Liège. Gageons que les adénomes hypophysaires familiaux isolés seront au cœur de plusieurs exposés d’endocrinologues du CHU de Liège ainsi que d’autres chercheurs issus d’universités et de centres médicaux parisiens, rémois, italiens et néerlandais qui exposeront les résultats de leurs derniers travaux.
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