Mai 2013 /224

L’AIM invite au débat

En 2020, l’énergie renouvelable devrait couvrir 20 % des besoins énergétiques wallons. L’éolien terrestre doit y contribuer pour 4500 GWh, soit l’équivalent des besoins en électricité d’environ 1,2 million de ménages. Aujourd’hui, on n’en produit qu’un cinquième. Comment dès lors atteindre cet objectif, alors que l’on constate, dans une même résistance, les réactions “Nimby” (Not in my back yard : pas dans mon arrière-cour) et les politiques sous-localistes?

A la fois pressé par les producteurs et les investisseurs, également soucieux d’intégration paysagère et d’un cadre de vie harmonieux, le gouvernement wallon vient d’établir une carte des zones d’implantation futures pour les éoliennes, laquelle suscite bien des controverses ! Et pourtant, l’enjeu est de taille : la contribution de l’éolien à l’emploi local a été mise en lumière par de récentes études et la dynamique des investisseurs est présente. S’ils se disent confiants dans l’objectif des 4500 GWh en 2020, ils réclament néanmoins un cadre juridique clair et sécurisant.

C’est sur ce sujet d’actualité que l’Association des ingénieurs de Montefiore (AIM) organise une journée d’étude. Elle vise à mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les différents acteurs du secteur et d’échanger les points de vue sur les moyens actuels et futurs de les relever.

Intégration des éoliennes dans le paysage wallon. Développements techniques, économiques et politiques !

Journée d’étude organisée par l’AIM, le jeudi 16 mai, dès 9h, au Château de Colonster (Liège).

Contacts : tél. 04.222.29.46, courriel c.dizier@aim-association.org, site www.aimontefiore.org

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