Novembre 2013 /228

Nouvelle tête

La roue tourne à la Fédé

LemoineNicolasSi les élections ont lieu à la fin de l’année académique, c’est lors de la rentrée suivante que les témoins sont passés et que de nouvelles têtes apparaissent dans les organisations étudiantes. L’automne est donc l’occasion pour Le 15e jour du mois de les présenter. Cette fois, c’est au masculin singulier que se décline la présidence de la Fédération des étudiants de l’UL g (Fédé) : Nicolas Lemoine, 25 ans, 1er master en administration publique.

Le 15e jour du mois : Les élections étudiantes ne sont généralement pas une mince affaire. Comment cela s’est-il passé cette année ?

Nicolas Lemoine : L’élection s’est déroulée au mois de mars. Il n’y avait que deux listes, cette fois : Essentiel et Priorité Etudiante. Leurs scores respectifs ayant été relativement proches, nous avons décidé de monter une équipe commune et de dépasser cette logique de listes. Car, en dehors des élections, il y a finalement peu de pierres d’achoppement. A peine quelques divergences sur le fait de sonder directement ou non les étudiants pendant l’année ou la question des 36 heures entre chaque examen. Mais sur des sujets comme les kots à projets, la mobilité à améliorer autour du Sart-Tilman et au centre-ville ou la publication de notes indicatives avant les délibés, nous sommes sur la même longueur d’onde. Pour les cafétérias aussi, on s’accorde pour demander une nourriture plus saine, plus équilibrée, en ce qui concerne aussi les repas les moins chers.

Lors de l’assemblée générale fin juin, une seule équipe de 12 personnes s’est présentée au conseil d’administration. Ayant été très actif et investi sur les questions de mobilité l’an passé, j’avais envie de m’engager pleinement au sein de la Fédé. Et dans la mesure où personne d’autre ne s’était manifesté, ma désignation s’est faite d’une manière consensuelle.

Le 15e jour : Quels sont les dossiers que tu souhaites faire avancer ?

N.L. : La mobilité liégeoise, évidemment, qui n’est pas adaptée à la population étudiante. J’habite en Outremeuse et il me faut une cinquantaine de minutes pour rejoindre le campus du Sart-Tilman... Quant aux bus mis en service aux Guillemins, ils sont bondés. Nous souhaitons le rétablissement d’une ligne comme l’ancien 58, mais qui ne s’arrêterait pas dans la route du Condroz et qui pourrait même être gratuite. La gratuité des transports pour les étudiants serait à la fois une mesure sociale et un vrai cachet pour l’Université. Ce n’est pas mieux pour ceux qui se rendent en voiture au CHU, entre le petit parking pour les étudiants et l’autre payant. La réduction des coûts directs (supports de cours gratuits pour les boursiers) et indirects (logement, etc.) des études me tient aussi à coeur. Tout comme le fait que le décret “gratuité des supports de cours” puisse être concrètement mieux appliqué.

Le 15e jour : Comment as-tu vécu l’actualité récente autour des baptêmes ?

N.L. : J’ai évidemment partagé l’indignation suscitée par cet événement. L’accident qui est arrivé est dramatique et ce genre de situation ne doit survenir ni dans l’enceinte de l’Université ni en dehors ! Au sein de la Fédé, les étudiants baptisés travaillent sans problème avec ceux qui ne le sont pas. Mais le folklore n’est pas du ressort de la Fédé.
Notre rôle est de défendre tous les étudiants. Celui qui est victime mais aussi ceux qui sont désignés comme fautifs, afin qu’ils soient traités selon les procédures établies et pas dans le seul climat émotionnel.

 

Informations sur le site www.fede-ulg.be

Fabrice Terlonge
Photo © J.-L. Wertz
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