Mon bail, mon kot

Nouveau venu dans le paysage des cercles estudiantins liégeois, “Mon bail, mon kot” (MBMK) veut être une aide juridique précieuse pour tous les étudiants rencontrant quelques difficultés avec leur propriétaire. « Un premier avis juridique entièrement gratuit et accessible à tous », synthétisent les instigateurs. Ces derniers sont au nombre de quatre – Margot Germay, Florian Ernotte, Quentin Detienne et Vincent Marcelle –, tous étudiants en dernière année de droit à l’ULg. Pour eux, ce nouveau service d’aide aux étudiants est aussi un moyen de mettre en pratique ce qu’ils ont appris durant leur cursus. « Une première expérience pratique, un pas vers la vie professionnelle. Comme cela se fait déjà dans d’autres facultés comme HEC (Consulting group) ou en Sciences appliquées (N-HiTec) », explique Vincent Marcelle. « C’est du winwin, on aide tout en valorisant nos acquis », poursuit Margot Germay.

Il n’en fallait pas plus pour que l’initiative soit applaudie par les professeurs – qui saluent le dynamisme de l’initiative – et soutenue par la Fédération des étudiants. « La Fédé nous a reconnus en tant que cercle, nous a aidés à réaliser des logos et met des locaux à notre disposition si nous souhaitons organiser des permanences au 20-Août », relate encore Vincent Marcelle. Et côté étudiants ? Si MBMK a déjà du pain sur la planche, le cercle manque encore un peu de visibilité. « Jusqu’à présent, nous avons surtout communiqué vers notre Faculté, mais on peut imaginer que les étudiants en droit puissent déjà plus ou moins gérer ce genre de problématique. C’est pourquoi nous avons décidé d’élargir nos services aux autres Facs », expliquent en choeur les promoteurs de MBMK.

Inspirées du Wetswinkel de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL ) où les étudiants liégeois se sont rendus en stage de langue, les activités du cercle concernent donc, comme son nom l’indique, les problématiques liées au logement étudiant. « Nous ne sommes partis ni d’un constat particulier à Liège ni d’une demande spécifique – même si, plus tard, un de nos professeurs nous a dit qu’il recevait fréquemment (tous les 15 jours au minimum) des demandes en la matière –, mais nous pensons véritablement que cette problématique touche tous les étudiants », ajoute encore Vincent Marcelle. Margot Germay poursuit : « C’est aussi et surtout une matière tout à fait abordable pour nous, une matière où nous sommes compétents puisqu’il faut bien insister là-dessus : nous ne sommes pas encore avocats. Il n’est donc pas question d’outrepasser notre rôle d’étudiants en plaidant, par exemple. Nous dispensons des conseils, c’est tout ! »

C’est tout et c’est déjà pas mal. A l’heure où le logement étudiant est au centre de toutes les préoccupations – des étudiants aux promoteurs –, ce nouveau cercle qui entend bien être pérenne tombe réellement à pic pour défendre les droits de ses condisciples.