Dans l’édition spéciale consacrée à l’élection du Recteur, Bernard Rentier, recteur de l’ULg, expliquait que « l’ouverture du suffrage à toutes les composantes de l’Université se présentait comme une mesure démocratique » et continuait par ces mots : « Je peux entendre les arguments mais, que je sache, les directeurs des Hautes Ecoles ne sont pas élus. Celle de la province de Liège, par exemple, va-t-elle organiser des élections en interne pour élire son directeur ? Plus largement, si l’argument vaut pour une institution publique, alors il doit être aussi valable pour les entreprises publiques. Pourquoi ne pas organiser des élections pour le prochain directeur de la SNCB ? (…) »
André Gilles, député provincial, président en charge de l’Enseignement, a répondu à ces propos.
« J’ai été extrêmement étonné à la lecture de l’article “ 5 questions à Bernard Rentier” (Le 15e jour du mois, mars 2014, n°232) des propos concernant l’élection des directeurs des Hautes Ecoles et plus particulièrement ceux questionnant notre Haute Ecole (….)
En effet (…) le Décret du 5 août 1995 (…) prévoit en ses articles 70 et 71, un processus électif pour le Directeur-Président et pour les Directeurs de catégories. (…). Celui a évolué au fil du temps et, depuis 2011 le directeur de catégorie est nommé par le Pouvoir organisateur qui le choisit sur une liste de trois candidats proposés par l’ensemble des membres du personnel de la catégorie d’étude concernée. Aussi, notre Haute Ecole (…) a bien évidemment organisé de multiples élections en interne suivant ces dispositions décrétales. D’autant que les mandats sont d’une durée de cinq ans. Il est toutefois exact, qu’à l’heure actuelle, la participation étudiante, non prévue par les dispositions décrétales, n’est pas d’actualité.
Les élections des directeurs des Hautes Ecoles sont donc régies par des dispositions règlementaires et une Commission électorale, composée paritairement de représentants du personnel et du Pouvoir organisateur, est constituée afin d’en garantir le bon fonctionnement, la parfaite neutralité et objectivité, auxquels nous sommes bien évidemment particulièrement attentifs. (…). »