Septembre 2014 /236

Interactivité

Participation active

LeMaireJudithJ’étudie depuis de nombreuses années les processus participatifs dans les opérations d’architecture et d’urbanisme*. Participer est un droit mais pas une obligation. Certains ont des engagements plus immédiats ou vitaux ne leur permettant pas une participation à la configuration de l’espace public dans ses formes philosophiques, “vivre ensemble”, ou dans ses formes concrètes : l’aménagement des lieux.

Ce qui est certain, c’est que la discussion et le débat assurent la création de lien social entre des citoyens – du “lien commun“ – et donnent l’occasion de chercher un consensus dans un mode de fonctionnement démocratique. Chacun intervient dans les débats articulant les arguments à l’origine des prises de décision, qui en dernière instance appartiennent aux autorités publiques. J’ai pu participer à divers projets qui ont été les ”biens communs” autour desquels des ”liens communs” se sont noués entre divers acteurs de la société civile, notamment le projet d’aménagement de la place Flagey à Bruxelles.

Judith le Maire participante à la journée du 1er octobre (docteur en architecture (Paris I Sorbonne), coordinatrice du Centre de recherche en architecture de La Cambre). Elle a publié un ouvrage intitulé Lieux, biens, liens communs. Emergence d’une grammaire participative en architecture et urbanisme, 1904-1969


EvrardJulienChaque année, les étudiants de 1er master en sciences géographiques mettent sur pied un projet de participation citoyenne.

J’y ai moi même participé il y a deux ans. Il nous était demandé de réaliser des ateliers relatifs au réaménagèrent du quartier du charbonnage de Cheratte. En pratique, cela s’est traduit par diverses manifestations de notre part : une soirée de participation citoyenne (avec divers ateliers/activités pour la population), des animations dans les écoles du quartier, un stand d’information lors de la fête du quartier...
Cette opération a été reconduite cette année encore en avril dernier, dans un village de Hesbaye. Ceci montre que des étudiants de l’ULg sont formés à ce genre de pratiques.

Julien Evrard
2e master en sciences géographiques, développement territorial et géomatique
délégué ULg

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