Janvier 2015 /240
Patrimoine culturel immatérielUn nouveau certificat interuniversitaire
La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’Unesco en 2003 impose en effet à ces secteurs de nouveaux défis. « Le patrimoine immatériel vient du passé mais, contrairement au folklore, il n’est pas figé et évolue en fonction du milieu et de la population qui le porte. Il est certes identitaire mais ni exclusif ni nationaliste. Il contient d’ailleurs des possibilités de métissage et bannit toute idée de hiérarchie culturelle», explique Françoise Lempereur. Fondé sur le respect de la diversité et de la créativité, le patrimoine immatériel s’impose aussi comme une poche de résistance dans un contexte de mondialisation culturelle et d’uniformisation régie par des enjeux économiques. Fauconnerie, diète méditerranéenne, calligraphie chinoise, fado : autant de pratiques qui se sentent parfois menacées de disparition par la culture mainstream dominante. « Ce type de patrimoine apparaît comme un contrepoint au patrimoine mondial qui a fait la part belle à l’Europe. C’est pourquoi il intéresse beaucoup l’Afrique par exemple, riche en traditions orales aujourd’hui menacées, et l’Amérique du Sud, ainsi que le Japon, la Corée et la Chine», poursuit Françoise Lempereur. Destiné aux détenteurs d’un diplôme de deuxième cycle*, ce certificat comportera cinq modules et se donnera les lundis et samedis, du 7 mars au 20 juin. Chaque module peut être suivi séparément. Une conférence d’information est prévue le lundi 2 février à 19h, dans l’auditoire Henri Pousseur des amphithéâtres Opéra, place de la République française. Informations sur le site www.ulg.ac.be/pci
Julie Luong
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