![]() Janvier 2015 /240
![]() Bouboule
Kevin, 12 ans, n’a pas une vie facile : une mère surprotectrice, deux soeurs insupportables, un père absent et, surtout, 60 kilos de trop. Sa rencontre avec Patrick, ancien militaire reconverti en vigile, et Claudi, son acolyte lui aussi en surpoids, va amener “Bouboule” à apprendre à s’accepter soi-même et trouver une figure paternelle de substitution, même si pour cela il devra passer par une hygiène de vie très particulière... Si le synopsis du film ne prête pas nécessairement à rire, c’est bien mal connaître Bruno Deville : Bouboule, derrière une histoire en apparence mélodramatique, est une comédie douce-amère surprenante. Proclamé autobiographique selon les dires de l’auteur, le film est un énième récit d’initiation, de passage de l’adolescence à l’âge adulte, qui se démarque toutefois par une galerie de personnages tous plus décalés les uns que les autres. Il faut néanmoins relativiser : Bouboule ne marquera pas l’histoire du cinéma, ce dont il n’a de toute façon pas la prétention. En revanche, et c’est là que le pari est réussi, il évoquera en chacun des spectateurs un souvenir tendrement douloureux, celui de l’adolescence impitoyable quand on est un peu différent. Parce qu’il évoque, à sa façon, un élément finalement universel de la vie de chacun d’entre nous, Bouboule est un film drôle et plein de bons sentiments, un brin pudique, avec un arrière-goût un peu amer mais tellement cathartique.
Bastien Martin
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