Juin 2015 /245

Nouvelles filières

Focus sur quelques orientations épinglées pour 2015-2016.

Traduction et interprétation

Bientôt un Language District en Outremeuse

Dès la rentrée prochaine, l’habilitation des études de traduction et interprétation passe entièrement à l’ULg, dans le cadre du décret Paysage de l’enseignement supérieur. Organisée depuis 2008 en codiplomation avec la Haute École de la ville de Liège, cette formation sera désormais prise en charge entièrement par l’ULg, tout en conservant, pour les stages notamment, une co-organisation avec la ville.
Les quelque 350 étudiants inscrits chaque année dans cette filière – intégrée au département de langues et littératures modernes – seront ainsi rassemblés sur le site Van Beneden-Pitteurs, en Outremeuse. C’est là que se développe progressivement le “Language District” de l’ULg, aux côtés notamment de l’Institut supérieur des langues vivantes et de l’Institut Confucius. Outre des équipements déjà présents, les futurs traducteurs et interprètes profiteront là-bas d’un tout nouveau bâtiment de 1500 m2,
construit d’ici fin 2018.
Actuellement axée sur quatre langues – anglais, allemand, néerlandais et espagnol –, la formation ouvrira en outre l’an prochain un bachelier combinant l’anglais et la langue des signes. Le master en traduction vise à appréhender la production écrite, en ciblant un haut niveau de compétence en traduction, édition et linguistique. Le master en interprétation vise, quant à lui, à former des professionnels des langues de haut niveau, capables de traduire simultanément ou de manière consécutive des discours oraux de spécialistes – dans des contextes politiques, diplomatiques, socio-économiques ou scientifiques.
Cette filière liégeoise de traduction et interprétation, marquée d’un lien étroit avec les professionnels de terrain, poursuit ainsi son développement et sa vocation à doter de compétences linguistiques fortes des personnes appelées à travailler sur la scène internationale.

M.L.

Voir la vidéo sur le site www.ulg.tv/traduction

Sciences de la santé publique

Un master mais cinq finalités, dont deux nouvelles et uniques en Fédération Wallonie-Bruxelles

Finalité “Pratique avancée en science infirmière”
L’augmentation de l’espérance de vie, la multiplication des maladies chroniques et l’utilisation des nouvelles technologies à des fins thérapeutiques modifient considérablement la pratique médicale et l’approche du patient. La rationalisation des coûts invite en outre à l’innovation dans l’organisation des soins. Une des pistes évoquées est de concevoir un nouveau métier, celui “d’infirmier expert”, un statut qui existe déjà au Québec et en Suisse notamment.
Le département des sciences de la santé publique – en collaboration avec la Haute École Robert Schuman – a conçu une formation spécifique intitulée “Pratique avancée en science infirmière”, laquelle respecte les critères européens de certification. L’objectif est de former des experts pluridisciplinaires, autonomes et à même de poser un diagnostic infirmier. Les diplômés seront des coordinateurs de soins complexes, organisant le travail pluridisciplinaire entre les professionnels de la santé et les patients, aussi bien à l’hôpital qu’à leur domicile.
Accessible aux seuls détenteurs d’un bachelier professionnalisant dans le domaine des soins infirmiers, le cursus aborde notamment les fondements théoriquesde la discipline infirmière, la démarche clinique mais aussi les questions de l’éthique, du leadership clinique et professionnel, de la guidance et du coaching, etc.

Finalité “Promotion de la santé - éducation du patient”
Éduquer contribue à mieux soigner, tel est le leitmotiv de l’éducation thérapeutique du patient. En d’autres termes, la façon dont le malade prend en charge sa santé participe de sa guérison. Éduquer le patient, c’est le sensibiliser, l’informer et l’aider à développer les capacités qui lui permettent de gérer au mieux la maladie et les traitements délivrés tout en lui conservant la meilleure qualité de vie possible.
En collaboration avec la faculté de Psychologie de l’ULg, son département de médecine générale et l’université Paris XIII, le département des sciences de la santé publique propose dès la rentrée prochaine une finalité “Promotion de la santé - éducation du patient”. Accessible aux détenteurs d’un bachelier (infirmier, assistant social, etc.) ou d’un master (médecin, psychologue, anthropologue, etc.), la formation aborde, notamment, l’analyse réflexive de ses pratiques professionnelles et les stratégies éducatives appliquées à la maladie chronique.

Informations sur le site www.facmed.ulg.ac.be

Coup double

Le master droit-gestion

Dans le monde professionnel, l’interdisciplinarité est un atout de taille, les entreprises ayant manifestement besoin de regards compétents aussi bien dans les matières juridiques que dans celles de la gestion. Afin de répondre à cette demande, l’ULg a mis sur pied en 2011 un master qui délivre – en trois ans – deux diplômes aux étudiants ayant choisi la voie royale : le droit et les sciences de gestion.
La formation repose sur un cursus spécial aménagé à partir du 1er master, accessible sur sélection aux étudiants titulaires d’un bachelier en sciences économiques et de gestion ou d’un bachelier en droit (de l’ULg ou d’ailleurs). L’accent est mis sur les langues – à savoir le néerlandais et l’anglais – et, durant leurs deux premières années, outre les cours obligatoires de leur formation initiale, les étudiants sont amenés à “rattraper” les cours indispensables de l’autre branche grâce à une organisation spécifique. La dernière année étant le point culminant de ce cursus : les étudiants prennent part à des séminaires pluridisciplinaires et ont l’occasion de faire un stage en entreprise (pour les juristes) ou dans le monde juridique (pour les diplômés de HEC-ULg).
Les débouchés de cette filière sont très variés : chaque diplômé pourra travailler tant en entreprise qu’au Barreau comme avocat. La formation prépare également aux professions de curateurs et de réviseurs d’entreprises.
En 2014, la première promotion de cette formation parrainée par Melchior Wathelet senior comptait 18 étudiants (tous engagés dès la proclamation) ; la deuxième, celle de 2015 en compte 23 et est parrainée par Me André Renette, bâtonnier du Barreau de Liège.

Contacts : tél. 04.366.38.92, courriel maxime.malherbe@ulg.ac.be, site www.ulg.ac.be/droit-gestion

Voir la vidéo sur le site www.ulg.tv/droit-gestion

Vers l’Orient

Unique à l’ULg : un master Chine-Japon

L’an dernier, la mineure en “langues et civilisations de l’Asie orientale (Chine/Japon)” a connu un intérêt marqué de la part des étudiants de la faculté de Philosophie et Lettres. Cette formation initiale conçue pour les étudiants de bac 2 et bac 3 leur donne des compétences linguistiques de niveau intermédiaire en chinois ou japonais moderne – en mettant l’accent sur l’expression orale et la compréhension à la lecture – et aborde les savoirs de base sur la pensée et l’histoire de la Chine et du Japon.

Forte de ce succès, la Faculté a décidé d’offrir la possibilité aux étudiants de renforcer cet apprentissage. Ainsi, dès la rentrée académique prochaine, un master “orientation orientales, Chine-Japon”* sera proposé dans la continuité de la mineure afin d’affiner les compétences orales et écrites et de conforter les connaissances historiques et culturelles. Un stage d’immersion de plusieurs mois en Chine ou au Japon sera proposé en 2e master, ce qui parachèvera cette solide formation qui alliera compétences linguistiques, culturelles et sociologiques. Un réel atout sur un curriculum vitae.

* Dans le cadre du master en langues et littératures anciennes.

Contacts : courriels andreas.thele@ulg.ac.be et eric.florence@ulg.ac.be, sites www.confucius.ulg.ac.be et www.cej.ulg.ac.be

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