Octobre 2015 /247
Franchir le capLa recherche s’émancipe, ses structures s'adaptent à l'ULg
A l’Université, la recherche occupe une place de choix : outre son rôle essentiel dans la production des connaissances, elle participe également au développement économique et social de la société et nourrit l’enseignement, assurant ainsi aux étudiants une formation perpétuellement enrichie. Le 15e jour du mois : Quels objectifs poursuivez- vous avec ce projet ? Rudi Cloots : Le premier but est de rendre notre recherche plus visible et plus lisible. Aujourd’hui, l’ULg compte environ 500 unités de recherche (UR) parfois regroupées en entités, mais celles-ci sont encore trop nombreuses et trop menues pour leur attribuer des ressources institutionnelles récurrentes. En outre, depuis 2012, les départements ont été convertis en départements “enseignement/recherche” (DER), ce qui ajoute encore à la confusion, d’autant que six autres entités de recherche (Giga-R, Cyclotron, Farah, CSL, École de criminologie et Transitions) complètent cette liste. Il était temps, me semble-t-il, de repenser la structure de l’ensemble et de favoriser les synergies. Le 15e jour : Quelle sera la première étape du processus ? R.C. : Au-delà de la mise en place des unités de recherche facultaires ou interfacultaires (processus qui se fait sur une base volontaire), le conseil d’administration a décidé d’octroyer un label “institutionnel” aux UR qui le sollicitent afin de souligner les forces de l’ULg. Cela nous aidera à identifier les axes prioritaires de notre recherche et à mieux les valoriser. La “labellisation” fera l’objet d’une analyse critique de la part des conseils sectoriels à la recherche et à la valorisation. Le 15e jour : Comment le label sera-t-il décerné ? R.C. : La question est à l’ordre du jour des conseils sectoriels à la recherche et à la valorisation. On comprend aisément la difficulté inhérente à un tel processus, d’autant que les propositions qui seront formulées par les UR ne pourront, pour la plupart, que très peu s’appuyer sur une expérience de partenariat. La labellisation sera donc le résultat combiné (intégré et pondéré) d’une analyse (plus quantitative) de plusieurs indicateurs classiques d’excellence scientifique (nombre de doctorats aboutis, publications, réseautage, etc.), mais aussi d’une approche plus qualitative basée sur un examen critique des objectifs et de la stratégie (en recherche et en enseignement) exprimés par l’UR à la lumière des moyens développés dans son plan stratégique. Le plan stratégique de l’UR devra donc faire apparaître clairement les enjeux, les objectifs poursuivis, et démontrer sa capacité à les rencontrer dans un contexte d’excellence scientifique exprimé à un niveau international. Intégrées dans les plans stratégiques facultaires, les unités de recherche institutionnelles (URINST) seront donc “supervisées” par les conseils sectoriels à la recherche et à la valorisation. Voir la présentation de la nouvelle structuration de la recherche sur le site www.ulg.ac.be/intranet/reglements
Propos recueillis par Patricia Janssens
Photo : J.-L. Wertz
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