Novembre 2015 /248
Partenaire et protagonisteLorentz Kremer, nouveau président de la Fédé
Visiblement un peu impressionné de discourir devant l’aréopage de la cérémonie de Rentrée académique, Lorentz Kremer faisait sa première apparition officielle le 23 septembre dernier en tant que nouveau président de la Fédé. Comme son nom l’indique, cette association, qui fête ses 40 ans cette année, a pour but de fédérer un nombre d’étudiants soucieux d’organiser et de faciliter au mieux la vie estudiantine. Elle est composée, d’une part, d’une assemblée générale qui regroupe 60 étudiants-représentants et, d’autre part, d’un conseil d’administration réunissant 12 élus de l’assemblée. Mais avant de pouvoir siéger, tous étaient évidemment passés par la case “élections”, à la fin du mois de mars. Lorentz, 22 ans, avait obtenu 2571 voix, ce qui représente un bon score en regard des 2793 suffrages recueillis par Axel Bourdouxhe (qui se présentait également sur la liste Essentiel), détenteur du meilleur score de ce scrutin. Si sa posture calme cache en réalité une certaine nervosité intérieure, le “prési” est d’un abord facile et d’une nature ouverte aux idées. Aujourd’hui en 1er master à HEC-ULg, ce grand amateur de ski s’était jusqu’à présent bien investi dans l’Assoc, tout comme dans son comité de baptême et à l’AG de la Fédé. Cette année, il prend un peu d’altitude. Le 15e jour du mois : Quelles sont les lignes directrices de votre action collective ? Lorentz Kremer : Dans notre programme, nous avions mis en avant six points importants. D’abord, les bibliothèques : continuer à privilégier l’ouverture de locaux de travail inutilisés afin de libérer plus d’espace dans les bibliothèques pour ceux qui doivent réellement y consulter des livres ! Ensuite, cheminer dans le dossier de la salle étudiante (ndlr : dans un ancien entrepôt de la Ville à Droixhe) avec l’Agel et la Mel : il s’agira de privilégier les cercles pour qu’elle ne soit pas seulement une salle de guindailles ou de baptêmes. Le 15e jour : La question de la mobilité revient aussi souvent sur le tapis… L.F. : Nous disposons d’un représentant au sein de la commission d’études et de gestion de la mobilité et de l’urbanisme. Même si je suis bien conscient que la marge de manoeuvre est étroite, nous espérons pouvoir convaincre le TEC d’améliorer la fluidité des bus aux heures de pointe grâce à cet organe universitaire. Mais nous souhaiterions également mettre en place une structure de covoiturage renforcée par une signalétique de type “covoiturage ici” à côté des arrêts de bus. Les étudiants auraient alors deux choix de mobilité aux mêmes endroits. Le 15e jour : Un effort quant à la visibilité de la Fédé ? L.F. : L’an passé, cela avait déjà bien évolué mais on compte encore enfoncer le clou : aller davantage vers les étudiants pour montrer ce que fait notre ASBL. Ce sera aussi l’occasion d’informer les cercles sur les possibilités que nous avons de soutenir matériellement et financièrement certaines de leurs activités. Sur base des coûts qu’ils nous présentent, on peut les aider dans une fourchette de 100 à 1000 euros. Par exemple, un cercle d’ingénieurs qui organise un concours de programmation et souhaite que l’on contribue aux frais de nourriture des participants à hauteur de cinq euros par personne. Le 15e jour : Et le dernier point ? L.F. : Le parcours académique et le décret “Paysage” ! Informer et tenter d’uniformiser les conditions de réussite entre les différentes Facultés et susciter l’entraide. Le 15e jour : Mais par-delà la fonction, quelle est ta vision personnelle de la représentation étudiante ? L.F. : J’avais développé cela à l’occasion de mon discours de la Rentrée académique. L’étudiant est un acteur majeur du monde de demain. L’opportunité est grande à cette période de notre vie où l’on déborde d’imagination. Alors, ne restons pas dans un cadre. On peut avoir notre mot à dire, même vis-àvis du gouvernement. Le modèle actuel souhaite nous faire passer pour des spectateurs de la société. Rappelons que nous sommes déjà intégrés à celle-ci soyons donc des protagonistes. La Fédé nous permet d’être acteurs à part entière de la vie étudiante francophone mais aussi plus simplement de la vie liégeoise. Son équipe rapprochée
Fabrice Terlonge
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