Octobre 2016 /257
Pars-en-thèseFormer et informer les chercheurs
Les 24, 25 et 26 octobre prochains se tiendra le séminaire “Pars-en-thèse”, organisé par l’administration recherche et développement (ARD), qui condense en trois jours l’ensemble des aspects d’un doctorat. Conseils pratiques et avisés, méthode de travail, témoignages d’anciens, etc., tous les ingrédients seront dispensés pour permettre aux doctorants en début de parcours de mener à bien leur thèse en toute sérénité. Qu’attend-on d’un chercheur ? Où réseauter avec d’autres doctorants ? Que faire en cas de maladie ? Quels sont les débouchés ? Lorsque l’on entame une thèse de doctorat, les questions sont nombreuses et fréquentes, mais l’on ne sait pas toujours à qui les poser. L’ARD a pris les choses en main. Grâce à ses deux sessions (une en octobre et l’autre en janvier) et à une programmation complète sans pour autant être redondante, le séminaire “Pars-en-thèse” s’avère être l’un de ses outils les plus indispensables. « Nous essayons de coller au mieux aux réalités et problématiques rencontrées sur le terrain », annonce le Pr Gentiane Haesbroeck, présidente du Conseil universitaire de la formation doctorale et du doctorat. En effet, qu’ils soient professionnels ou personnels (le bien-être des chercheurs n’étant pas en reste), administratifs, théoriques ou pratiques, le séminaire envisage tous les aspects liés au métier de chercheur. Ce rendez-vous de trois jours permet au doctorant de mettre toutes les chances de son côté. « Si la thématique “Gérer mon projet, démarrer ma thèse, connaître la structure de mon université” s’adresse surtout aux nouveaux arrivants, “Maîtriser son environnement de recherche” et “Penser son projet de carrière” peuvent aussi, en favorisant notamment l’échange d’expériences et les témoignages, intéresser les plus expérimentés », ajoute Gentiane Haesbroek. D’autant plus que, s’inscrivant dans le cadre des “formations transversales”, ce séminaire peut être crédité. Si l’objectif premier est clairement d’informer le chercheur et de lui apporter un support personnalisé, ce n’est néanmoins pas le seul : « Ce type de formation permet aussi de renforcer le sentiment d’appartenance à l’Université et au Réseau de doctorants. Dans un autre registre, c’est également un premier pas vers une gestion harmonisée des pratiques, aujourd’hui encore très variables d’un collège doctoral à l’autre », précise encore le Pr Haesbroeck. C’est enfin une manière proactive de lutter contre l’abandon et de rétrécir la durée d’une thèse. Dans la même veine, un workshop intitulé “Oser le doctorat ?” s’adressera prochainement aux étudiants de master.
Martha Regueiro
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