Copions bannis

La fraude sévèrement surveillée

Utilisées au quotidien, les nouvelles technologies nous ont propulsés dans l'ère du virtuel. Beaucoup s'en félicitent, et parmi eux, une certaine catégorie d'étudiants peu scrupuleux, lesquels ont vite compris le profit qu'ils pouvaient tirer des oreillettes, calculettes graphiques et agendas électroniques lors des sessions d'examens. Les tentations sont grandes et les cas de tricherie et de fraude se multiplient, à tel point que le Recteur a tenu à avertir les étudiants des conséquences possibles de ces actes délictueux.

A l'ULg, toute tricherie sera désormais signalée aux enseignants du jury d'examens afin que le contrevenant soit étroitement surveillé lors des évaluations suivantes. La sanction minimale sera l'admonestation et, selon la gravité des cas, le refus du droit de fréquenter les cours, laboratoires et séminaires de l'Université pour une durée d'un mois à un an. « Je veux mettre les étudiants et chercheurs en garde : l'exclusion est une mesure qui peut être prise par le conseil d'administration, laquelle sera ensuite signalée au Ministre de tutelle ainsi qu'aux autres institutions universitaires de la Communauté française » annonce le Recteur. Car si le diplôme garantit la compétence et la maîtrise d'une spécialisation, « l'Université ne veut en aucun cas certifier la fraude », conclut-il.