Marie-Françoise Godart et Jacques Teller (dir. scientifique)
Atlas des paysages de Wallonie. L’Entre-Vesdre-et-Meuse
Liège, CPDT, 2008
Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à considérer le paysage comme un patrimoine commun, une composante essentielle de notre qualité de vie et un véritable facteur d’attractivité sociale et économique des territoires.
La première partie de l’ouvrage permet de comprendre la formation des paysages wallons et fournit les principales clefs de lecture des sites actuels, ainsi que des pressions auxquelles ils sont soumis. Dans la deuxième partie, cette analyse est détaillée pour l’ensemble paysager de l’Entre-Vesdre-et-Meuse. Quant à la troisième, elle propose au lecteur de découvrir les éléments qui caractérisent les paysages plus locaux ainsi que les enjeux qui découlent de ces observations, enjeux qui s’expriment en termes d’évolution et de gestion. La dernière partie met en évidence les enjeux paysagers dont la portée s’avère significative à l’échelle de la région.
Atlas de l’entre-Vesdre-et-Meuse est le premier tome d’une collection qui à terme couvrira toute la Wallonie.
Jacques Teller est chargé de cours au département Argenco – urbanisme et aménagement du territoire.
Voir l’article sur le site Reflexions : http://reflexions.ulg.ac.be/ (rubrique Terre).
Marcel Otte
Vers la préhistoire. Une initiation
Bruxelles, De Boeck, 2008
Au seuil de la plus ancienne histoire connue par les textes, l’homme social apparaît, complètement constitué, doté de systèmes de valeurs, de langages, du sens du sacré et de la notion de progrès. Entre le primate dressé sur ses pattes arrière et les civilisations antiques, s’étale, sur des millions d’années, l’aventure de la pensée en constitution. Ce manuel en retrace les traits essentiels. Il témoigne entre autres choses, de notre profonde unité avec la nature, dont nous tentons d’émerger en vain. Les étapes originelles de l’humanité furent constituées d’une cascade de défis, successivement relevés, au fil de laquelle la maîtrise des éléments naturels forgea en elle la conviction d’une puissance illimitée, mise à son service, contre le déterminisme naturel. En fin de parcours, la pensée humaine se donna des dieux, inaccessibles et faits à son image, dotés de volonté et traversés de caprices. Dès lors, il n’eut de quête que de les dépasser à leur tour, en créant la beauté et la vertu, et tendant vers elles. Ce déchirement se poursuit sous nos yeux quotidiennement car la préhistoire n’offre pas tellement la connaissance du passé que la compréhension de nous-mêmes, de nos conflits et de nos craintes.
Marcel Otte est professeur de préhistoire à l’ULg.
Voir l’article sur le site Reflexions : http://reflexions.ulg.ac.be/ (rubrique Société).