Unifestival

Rock, jazz et funky style pour le campus du Sart-Tilman

Le 2 octobre prochain, le campus du Sart-Tilman perdra un peu de son habituelle tranquillité. Musiciens, chanteurs et autres charmeurs de muses égayeront la grise mine des amphithéâtres à coups de décibels. Et sous le regard ébahi des étudiants, à peine sortis des cours, scènes, tentes et tonnelles envahiront les lieux. « C’est un grand espace où il ne se passe jamais rien. Il est très peu utilisé pour s’amuser », déplore Chris Beaupère, responsable de la communication de l’événement. Qu’à cela ne tienne, jeudi à 17h sonnantes et trébuchantes, place aux divertissements, place à la seconde édition de l’Unifestival.

Le projet naît un soir de novembre 2006, tout droit inspiré de la nocturne de l’Université libre de Bruxelles. Le concept est simple : « Animer le campus, le temps d’un soir, pour rassembler tous les étudiants autour de ce qu’ils aiment : la fête, la musique et plus généralement la culture. » Pourquoi ne pas l’exporter à Liège ? Aussitôt dit, aussi tôt fait. Soutenu par les autorités académiques de l’Université, un comité organisateur se crée au sein de la Fédération des étudiants. Et voilà une dizaine de jeunes prêts à en découdre pour faire de leur rêve une réalité, pour faire de leur festival un événement incontournable de la Cité ardente. Mission impossible ? Bien sûr, les difficultés sont de taille : il faut gérer un budget, trouver des sponsors, régler les problèmes logistiques et de sécurité, recruter des bénévoles, trouver les artistes… Mais, mus par la volonté de donner une autre image de l’étudiant, rien n’arrête le comité. « En organisant l’Unifestival, nous voulons non seulement prouver que des étudiants peuvent porter un projet d’envergure du début à la fin, affirme Chris Beaupère, mais également montrer que leurs centres d’intérêt ne se limitent pas aux guindailles. La culture et les échanges entre étudiants liégeois nous tiennent à cœur et nous souhaitons les promouvoir. »

Forts d’une première expérience réussie – 8000 festivaliers l’an dernier !–, les étudiants ont décidé de remettre le couvert. Pas de changement radical, juste quelques améliorations. Cette année encore, l’Unifestival a pour vocation de faire découvrir des styles de musique variés et originaux, « des groupes différents de ceux qui sont proposés habituellement ». Trois grandes scènes verront défiler successivement plusieurs DJ’s et 16 groupes dont Archbishops, Delya, Back from Vegas, les finalistes du concours organisé chaque année par la radio étudiante 48 FM ainsi que, en tête d’affiche, les festifs Camping Sauvach et The Peas Project. Une place importante est également consacrée à la promotion des cercles d’étudiants facultaires ou interfacultaires, et le milieu associatif n’est pas en reste : « Il nous semblait important que l’événement ne soit pas seulement festif, mais qu’il serve également à sensibiliser les étudiants à leur environnement social », souligne Chris Beaupère.
Une fois de plus, l’Unifestival est sans conteste placé sous le signe de l’échange et du mélange. Echange culturel bien sûr, mais également – plus rare dans une manifestation – mélange facultaire, interuniversitaire et surtout interestudiantin. A ne pas rater !

Martha Regueiro