
« Ce soir, on bat tous les records », s’emballait DJ Oli, un peu avant 1h du matin, juché sur un podium illuminé d’où émanaient les sons d’un spectre allant de la techno à la salsa, dans une excellente ambiance dansante. Côté organisateurs, on confirmait la présence d’un peu plus de 8 000 personnes. « C’est le bal de l’Université, et pas seulement celui des étudiants de l’université. Tout le monde peut entrer, du moment qu’il a payé son entrée et qu’il joue le jeu de s’habiller le mieux possible », décryptait le Recteur après avoir sacrifié à la traditionnelle ouverture du bal, au bras d’Aurélie Aubert, sa vice-présidente. La même brune accorte qu’en 2007, qui s’était cette fois départie de la charge des bars dont la gestion assez catastrophique, cette année, résultait en partie d’une désaffection des jobistes, d’un comptoir pas assez étendu et de l’afflux de monde. A voir les services de sécurité aussi nerveux que ceux qui attendaient 30 minutes pour obtenir une bière, il se dit que le bal fut un peu victime de son succès. Mais la bonne cause que sert la plus grande soirée de Wallonie, celle des étudiants en difficultés financières, aura, elle, bien été servie.
F.T.