Février 2009 /181
Prendre acte
Soutenir les étudiants palestiniens

Photo: ULg - Jean-Louis Wertz
Bernard Rentier
Du Proche-Orient émanent fréquemment de sombres nouvelles, mais ces dernières semaines c’est l’écho des bombes et des massacres qui nous est parvenu. La situation est particulièrement inextricable. Lors de la présentation des vœux des autorités à toute la communauté universitaire le 14 janvier dernier, le Recteur s’est ému des violences qui faisaient rage dans la Bande de Gaza tout en posant la question : « En tant qu’université, pouvons-nous nous contenter de signer des pétitions et de manifester notre opposition à cette violence ? »
Conjointement avec le CHU de Liège, l’Université a proposé d’accueillir les enfants victimes des bombardements auxquels la Belgique a décidé de porter secours. Mais sans doute faut-il aller plus loin encore pour manifester une solidarité avec toutes les victimes du conflit. «
J’ai proposé au Conseil des recteurs francophones (Cref) d’accueillir dès la rentrée prochaine des étudiants qui, dans cet affrontement interminable, sont privés de formation supérieure, expose
Bernard Rentier.
Cette idée a reçu l’aval des recteurs francophones et j’espère qu’elle soulèvera aussi l’adhésion des universités flamandes. » Le projet est maintenant soumis aux gouvernements, tant fédéral que communautaire. Plusieurs solutions sont envisagées : envoi de professeurs belges, accueil d’enseignants, cours par correspondance…
Le Belgian Interuniversity Cooperation with Universities in Palestine (Bicup) est prêt à coopérer, et le Recteur compte aussi s’appuyer sur le programme “Peace” (Palestinian European Academic Cooperation in Education) de l’Unesco dont l’ULg est membre, tout comme l’UCL et les FUNDP.
Pa.J.