Novembre 2009 /188
BiologistiqueUn autre atout pour LiègeLa biologistique est un secteur économique en devenir en Wallonie, et plus particulièrement à Liège, ville qui se trouve à la pointe tant de la logistique que des sciences du vivant. En 2007, le Groupe de redéploiement économique du Pays de Liège (GRE) a rassemblé plusieurs partenaires - dont l'université de Liège - au sein de BioLog Europe afin de rapprocher les logisticiens et les biotechnologues de la région. « Notre mission consiste à développer les énergies entre les deux secteurs et à identifier les chaînons manquants », précise Alain Maquet, chef du projet BioLog Europe au sein du GRE. Les 3 et 4 décembre prochains, BioLog Europe organise un colloque (BioLog Insight 2009) destiné à « mettre en relation les utilisateurs de la biologistique et les fournisseurs de services biologistiques ». Trois thèmes seront abordés (après les mots d'introduction du ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, et du recteur Bernard Rentier) : l'efficacité, l'innovation et la sécurité. Parmi les orateurs figurent deux invités américains : Michael Mullen, de l'Express Association of America, et Keith Loveless, du Center for Advanced Intermodal Technologies de l'université de Memphis. Memphis est la plate-forme mondiale de la biologistique avec laquelle Liège a conclu une alliance stratégique en 2008. Notre région dispose des meilleurs atouts pour occuper, comme la ville de l'Etat du Tennessee, une position dominante sur ce marché : la multimodalité logistique, que renforcera encore le projet Euro Carex (fret TGV), et le pôle Giga de l'ULg, un des plus grands centres de recherche européens en sciences du vivant. Preuve de l'attractivité de Liège, une entreprise de biologistique américaine, Steel Gate, s'y est dernièrement installée. « On a une belle carte à jouer, mais il faut à présent passer à la vitesse supérieure », souligne Luc Etienne, en charge du développement régional et de l'animation technologique au sein de l'Interface Entreprises-Université. Le développement de la théranostique (association d'un test diagnostic et d'une thérapie), notamment dans le traitement du cancer, crée de nouveaux besoins logistiques. L'approvisionnement en produits biomédicaux, peu volumineux mais d'une haute valeur, doit se faire dans des délais courts, dans des conditions idéales de température, avec suivi en temps réel et traçabilité. « Les transporteurs sont touchés par la crise, ce qui les amène à s'ouvrir à des secteurs en croissance, relève Alain Maquet. Certaines entreprises liégeoises ayant une expérience de la chaîne du froid alimentaire sont ainsi intéressées par la perspective d'une diversification. » BioLog est là pour les convaincre. Eddy Lambert
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