Novembre 2009 /188

Rappel annuel

Nouveau rendez-vous détendu et festif pour les membres du personnel

FP09__037Après le thème disco de l'an passé, ses fausses coiffures afro, les boules à facettes et autres déhanchements afférents, certains s'étaient forgé la conviction que la soirée annuelle du personnel de l'ULg n'était pas loin d'être un sport. Il faut croire que cette assertion titilla la fibre organisationnelle du département des ressources humaines qui se fit fort, cette année, de transformer le grand hall des centres sportifs du Sart-Tilman en vaste salle des fêtes. Un peu à l'instar des bals de promo des collégiens américains. Mais les 750 employés (moitié personnel scientifique, moitié Pato), arrivés en tenue plutôt décontractée sur le thème "black & white", n'étaient venus déployer ni costumes repassés ni robes drapant de candides callipyges.

Passé l'accueil pyromaniaque de deux jongleurs ancrés dans les arts de rue et une courte file que même le Recteur fit sans chichis, l'alternance de mange-debout noirs et de blocs blancs plantés dans un halo de lumière bleutée donnait un effet très réussi, une fois que l'on pénétrait dans le gymnase revisité. Une couleur qui, en outre, avait la propriété d'annihiler les camaïeux vestimentaires pour ne laisser apparaître que du noir et du blanc, dans une ambiance résolument unificatrice. « Ce n'était pas évident de transformer cette énorme salle de sports, confiait Anne Goffin, chef de service à l'administration des ressources humaines, à l'heure où l'ensemble des invités évoluaient dans un espace très aéré. Nous avions un gros travail de déco à réaliser alors que, d'habitude, nous intégrons des salles toutes prêtes. Mais le fait de pouvoir innover est une motivation, et le postulat était aussi d'organiser la soirée de l'Université sur l'un de ses sites. »

La salle a donc été pourvue d'un espace "petite restauration", d'un coin offrant la possibilité de faire des photos artistiques affublé d'accessoires ludiques, et de deux bars. Ces derniers tombèrent d'ailleurs rapidement en pénurie de... jus de fruits frais, breuvage qui connut un succès inattendu. Mais ce n'est pas parce que la mangue et la fraise coulèrent à flots, entre autres boissons toujours d'origine végétale mais fermentées, que la piste de danse allait rester fraîche et inanimée. Peu avant 23h, en l'absence de soliloques (définitivement tombés en désuétude), de nombreux sourires essentiellement féminins se détachèrent d'un coup des tablées pour aller faire honneur à une ambiance musicale qui les appelait déjà depuis un moment. L'atmosphère lumineuse donnant à tout le monde des reflets bleutés, la soirée subséquente se déroula schtroumpfement bien jusqu'à 3h du matin !

Fabrice Terlonge

 

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