Depuis le mois d'août, une dizaine de panneaux photovoltaïques donnent au toit de l'Institut Montefiore une allure très "verte". Ce système convertit la lumière en électricité. « Ce sont les premiers panneaux mis en place à l'ULg, installés par Cofely dans le cadre du nouveau contrat de gestion de nos installations techniques, explique Maud Leloutre, ingénieur en charge de la gestion des énergies à l'administration des ressources immobilières (ARI). Nous avons choisi de les placer à Montefiore, d'une part en raison de leur excellente orientation et, d'autre part, parce qu'il nous paraissait symboliquement judicieux que cette nouvelle technologie trouve sa place au département d'électricité, lequel possède déjà une éolienne. »
Depuis la mise en route de l'installation, soit un petit mois, nous avons produit 230 kWh. « On estime que la production annuelle s'élèvera à 2200 kWh, continue Maud Leloutre. Ce qui reste assez anecdotique face à nos besoins, mais c'est un premier pas vers un changement de nos habitudes. » L'électricité est directement utilisée dans le bâtiment (ce qui génère des économies) ou injectée sur le réseau électrique (ce qui donne droit à des certificats verts). A l'heure actuelle, il n'est pas envisagé de recouvrir toutes les toitures de l'Université avec des panneaux de ce type, car le coût de l'ensemble du système est assez élevé. Mais c'est une première action qui témoigne de l'intérêt de l'ULg pour les énergies renouvelables et, globalement, pour la réduction de CO2 dans l'atmosphère.
« L'essentiel est certainement de maîtriser notre consommation d'énergie, conclut Maud Leloutre. Limiter nos besoins, éviter les gaspillages, isoler les bâtiments sont autant d'objectifs à atteindre pour réduire notre empreinte écologique. »
Pa.J.