Son créateur s'était basé sur la nocturne de l'ULB pour mettre sur pied un événement similaire au Sart-Tilman. Cette année, c'est Marimay Fontaine, étudiante de 1er master en physique, qui tient les rênes de l'Unifestival du 15 octobre. Un événement multi-facultaire comme le Bal, musical, bucolique... et sympa comme sa présidente qui n'hésite pas à s'emballer pour l'un des groupes invités : « Yew, c'est génial ça, j'adore ! » Heureusement, les goûts des 15 membres et sélectionneurs du comité composent une affiche aux styles musicaux éclectiques, ne relevant pas exclusivement de la musicothèque de Marimay.
C'est d'ailleurs la patte du festival en plein air, lequel intègre aussi un espace dédié au théâtre de rue et aux arts du cirque. « Nous avons eu une centaine de propositions intéressantes, précise-t-elle. Nous aurons donc des Belges et des Français dans tous les styles, mais on ne peut pas faire venir les groupes du bout du monde. » La faute au budget limité - les cercles qui tiennent les bars "mangent" une partie des bénéfices engendrés par la vente des boissons - qui fait que la moitié des groupes sont simplement défrayés. Comme ça, tout le monde s'y retrouve ! Reste des sponsors privés ou publics et une aide de l'Université pour compléter l'enveloppe. On y entendra donc plusieurs formations, allant de Airport City Express (rock) à Yew (celtic rock) en passant par Depotax (électro déstructurée venue de nulle part) et bien d'autres, sur les trois scènes disséminées entre les grands amphis et ceux de l'Europe. « Et ça reste une organisation de la Fédé », souligne Marimay.
| Unifestival Le jeudi 15 octobre dès 17h, Campus du Sart-Tilman, allée du 6-Août (près du Taureau). A partir de minuit, des navettes gratuites seront organisées en direction du centre-ville. Informations sur le site www.unifestival.org |