Octobre 2009 /187
Octobre 2009 /187

Echo

Plus de 18 000 étudiants : un record
Les chiffres des nouvelles inscriptions en première année sont excellents en cette rentrée 2009. Plus 5,25%, annonce fièrement le recteur Bernard Rentier dans la presse (La Meuse, 28/9; La Libre Belgique, 30/9). Au global de toutes les années, les étudiants seront pour la première fois plus de 18 000 cette année à l'ULg. Comment expliquer cette hausse, qui s'observe aussi dans d'autres universités ? Il y a eu un petit baby-boom en 1991 (+ 2% de naissances). Ils ont 18 ans cette année. Mais cela n'explique pas tout. Il y a peut-être aussi l'envie de poursuivre des études face à l'incertitude actuelle du marché de l'emploi, explique Bernard Rentier. Les ingénieurs augmentent (c'est vraiment très bien car la plupart trouvent déjà un emploi avant même d'avoir terminé leurs études), les médecins aussi (l'effet du numerus clausus en fin de première année et un afflux d'étudiants français), mais là, un problème concret va se poser : pour certains cours qui regroupent toutes les sections, on se retrouve à 1000 étudiants. L'ULg n'a pas d'auditoire à la capacité suffisante. Il faut donc dédoubler les cours et il faudra louer les salles du Palais des congrès... commente le Recteur. Tendance lourde également, les filles sont de plus en plus nombreuses à entreprendre des études à l'ULg : elles constituent désormais 55% des nouveaux effectifs.

Gembloux en hausse "durable"
Autre sujet de satisfaction pour le recteur Bernard Rentier : l'attractivité de Gembloux Agro-Bio Tech, récemment intégré à l'ULg, qui renoue avec une hausse significative (de l'ordre de 30% !) des inscriptions en première année. Les Cassandre avaient dit que cela se passerait mal mais, au contraire, Gembloux hérite de plus de visibilité via l'ULg et ratisse plus large dans les inscriptions en ce qui concerne le territoire (La Libre Belgique, 30/9). La 10e Faculté de l'ULg veut aussi montrer l'exemple et s'inscrire résolument dans le développement durable et l'éco-innovation, une philosophie prônée à tous les étages (Vers l'Avenir, 29/9).

Rupture de jus ?
Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires en Belgique ? Le débat est relancé. Certains avancent un risque sur les approvisionnements. Jean-Louis Lilien, professeur en transport et distribution d'énergie, relève qu'à l'heure actuelle nos capacités de production ne suffisent pas à faire face à la demande (Le Soir, 2/10). Et cela va s'aggraver, ajoute-t-il. Le jour où il y aura un vrai problème, une canicule exceptionnelle en France par exemple, notre approvisionnement risque d'être compromis. Les importations ne sont jamais garanties à 100%.

D.M.

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