Avril 2010 /193
Avril 2010 /193

Echo

Europe 2020

Le Conseil européen de mars a approuvé les axes de la nouvelle stratégie de l’UE pour l’emploi et la croissance à l’horizon 2020, cette initiative devant remplacer celle “de Lisbonne” en 2000 qui devait faire de l’Europe “l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde”. Cette fois, le plan “Europe 2020” fait de la croissance “intelligente, durable et inclusive” ses grandes priorités. Dans une carte blanche de L’Echo (01/04), quelques chercheurs du département de science politique –dont Sébastien Brunet, Catherine Fallon et François Thoreau – s’interrogent toutefois sur la capacité de la Commission européenne à mettre en œuvre cette politique. En a-t-elle vraiment les moyens ? Les chercheurs notent aussi que certains pays, s’ils ne remettent pas en cause les objectifs globaux du plan, en critiquent toutefois des lacunes sur le plan social et environnemental. Enfin, ils insistent sur l’importance de cette stratégie. La pérennité de la compétitivité européenne ne pourra être assurée si les jeunes continuent à déserter les carrières scientifiques et si les investissements – publics et privés – en R&D demeurent insuffisants.

Professeure de gym

Un professeur de gymnastique va changer de sexe, suscitant quelque inquiétude chez les parents. Une situation délicate aussi pour ses élèves ? Pour le professeur et psychiatre Marc Ansseau, il faut avant tout fournir des explications aux enfants (Le Soir, 31/03). Il faut les informer de façon suffisamment claire, leur expliquer qu’il s’agit d’un problème de santé, que la personne a dû modifier son aspect physique, que cela ne change rien à ses compétences et à ses qualités. Leur dire aussi que cela fait partie d’une maladie, où les gens sont nés dans le mauvais sexe, et qu’on doit corriger cela.

“Sexsomnie” ?

Accusé de viol sur son propre enfant , un homme a été acquitté en plaidant la “sexsomnie”, une notion qui n’est reprise dans aucune classification internationale, relève le Pr Robert Poirrier, responsable du Centre d’étude de l’éveil et du sommeil au CHU.

Nous sommes hypertendus

Un Belge sur huit souffre d’hypertension, une maladie qui a des conséquences graves à long terme sur la santé. Pour le Pr Jean-Marie Krzesinski, membre du comité belge de lutte contre l’hypertension artérielle, le vieillissement de la population contribue à l’aggravation des chiffres, mais il insiste sur l’hygiène de vie 
(Le Soir, 27/03). L’idéal, c’est de rester “jeune” au niveau des artères [et avoir] une alimentation saine, en limitant l’apport en sel et en graisses, un mode de vie moins sédentaire, en pratiquant davantage la marche à pied, le vélo… C’est ce dernier critère qui explique partiellement la prévalence inférieure de l’hypertension en Flandre, par rapport à la Wallonie.

D.M.

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