Le président du FDF a innové dans le domaine de la communication politique. Plutôt que de réserver la primeur de ses propositions institutionnelles devant des élus, des militants ou des journalistes, c’est devant des étudiants en droit, ceux du professeur de droit constitutionnel Christian Behrendt, qu’il a exposé ses vues sur l’avenir de la Belgique francophone. Accueilli dans la salle de cours comme d’autres représentants du monde politique, Olivier Maingain a fait part de l’échafaudage qu’il préconise pour une Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est cette Fédération qui recevrait les nouvelles compétences issues de la réforme institutionnelle fédérale. Pour le Pr Behrendt, c’est une proposition concrète et aboutie. Les transferts de compétences risquent d’être d’une telle ampleur (sécu, pensions, etc.) qu’il faudra les organiser avec l’assiette la plus large possible. Il faudra donc une grande entité pour les recevoir. (Le Soir, 31/03).
Les chercheurs du Cedem (Centre d’études de l’ethnicité et des migrations) ont publié à titre collectif une carte blanche sur la situation des migrants à la suite des révolutions dans les pays arabes comme en Libye ou en Tunisie. Les personnes qui arrivent aujourd’hui en Europe fuient avant tout des violences liées à des changements politiques. La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 leur reconnaît expressément le droit de quitter leur pays (art.13), droit qui a été reconnu à tous les peuples depuis la Paix de Westphalie, en 1648. En aucun cas, ils ne sont donc des “clandestins” ni des “migrants illégaux”. Et en aucun cas, nous n’avons le droit de les refouler dans leur pays, comme le déclare la Convention de Genève, que la Belgique a ratifiée dès 1953. A l’heure où l’on nous brandit à nouveau la prétendue menace migratoire, il nous semblait utile de rappeler que l’usage des concepts n’est pas innocent et que, derrière les mots, se jouent des destins d’hommes et de femmes. (L’Echo, 26/03).
L’accident de Fukushima aura sans doute également un impact sur les mammifères marins, mais on ne le mesurera que dans une vingtaine d’années. Thierry Jauniaux (faculté de Médecine vétérinaire) à La Libre Belgique (30/03).
D.M.