Juin 2011 /205

Cocktail de petits plats et de musiques pour la fête du personnel

FP146A force d’avoir entendu ce mot décati mis à toutes les sauces, une belle portion des convives qui pressaient le pas aux abords du Palais des congrès de Liège s’interrogeaient quant à savoir si l’appellation “cocktail”, frappée sur le carton d’invitation, induisait la présence d’un buffet ou pas. Le joli parterre que composaient les membres du personnel se divisait, du coup, en deux catégories. D’un côté, les précautionneux qui, pour ne pas risquer les borborygmes disgracieux ou les dérives éthyliques décuplées par la faim, avaient soupé avant. Et de l’autre, les estomacs arrivant légers à ce qu’il convenait de percevoir comme une « réception mondaine, souvent autour d’un buffet ».
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FP095Par contre, tout le monde avait parfaitement intégré la consigne vestimentaire de la soirée (même déclinée à l’anglaise selon le terme “dress code”) : couvre-chef et accessoires. Lauréat du jour, le chapeau de paille type borsalino côtoyait les quelques casquettes de policiers américains, chapkas russes ou fez marocains. Arborant une écharpe blanche et un chapeau crème, le Recteur avait subtilement enjambé la chausse-trappe de la faute de goût. Encalminés dans l’espace feutré du grand foyer, souvent agglomérés en labos, services ou bureaux, 700 employés de l’ULg avaient répondu présents pour cette fête du personnel qui n’avait en fin de compte pas été programmée l’an passé. « Le dernière s’était tenue en octobre 2009. Mais comme nous avions pris la décision d’organiser la soirée au printemps, il nous a fallu attendre 2011 pour ne pas devoir en organiser deux durant la même année académique. Car si, avant, on demandait une légère quote-part, tout est maintenant entièrement gratuit », explique Anne Goffin (administration des ressources humaines), maître de cérémonie, avant d’exprimer son sentiment par rapport à la moyenne d’âge perçue comme relativement jeune. « Peut-être voit-on déjà une grande partie des nouveaux engagés. Beaucoup de scientifiques et de membres du personnel administratif, technique et ouvrier ont accepté l’invitation à proportions égales. Et toujours peu de professeurs. » Au menu, plein de petits bols : pâtes, semoule façon couscous et salades diverses.
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FP197Pendant ce temps-là, seuls quelques égarés erraient dans la salle des fêtes vide, repère de misanthropes avant que tout le monde n’y migre pour la traditionnelle soirée dansante. Au-dessus de la piste de danse, quelques chapeaux sont suspendus en cercle à une hauteur suffisante, de quoi ne pas servir de floche de carrousel. Car si la soirée du personnel n’appelle jamais rien de licencieux, surtout lorsque l’énorme blason de l’ULg est plaqué sur le mur comme une mise en garde, il est toujours un petit plaisantin pour rappeler à l’assemblée qu’il ne s’agit pas non plus d’être guindé. Aux alentours de 23h, comme prévu, après un long temps de palabres, la coupure des vivres déclenche la migration de tout ce bel aréopage vers le dancefloor. Marie-Hélène, Sofie et Ben (de l’ISLV) sont les trois courageux à ouvrir le “bal”. Le style efficace du DJ semble coller parfaitement aux attentes du public trentenaire et les haut-parleurs crachent le Barbara Streisand de Duck Sauce, puis le fameux Feeling des Black Eyed Peas. Mais en pièce d’ouverture, c’est le bon son de Laurent Wolf qui scande “Don’t stress !”. Un message ?

Fabrice Terlonge

Photos sur le site www.ulg.ac.be/arh
Voir aussi  la vidéo sur le site www.ulg.ac.be/webtv/soireepersonnel

 

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