Le long de la Traverse des architectes, au sein de l’Institut de formation et de recherche en enseignement supérieur (Ifres), unité de soutien logistique et de recherche spécialisée dans l’évaluation, Smart-ULg (Système méthodologique d’aide à la réalisation de tests) prend ses quartiers dans un bâtiment à la configuration étrange qui ne doit plus vraiment étonner les habitués du site du Sart-Tilman. Y entrer, c’est un peu comme pénétrer dans l’antichambre des sessions d’examens de l’Université. On y fabrique et corrige chaque année minutieusement en étroite collaboration avec les enseignants, plus de 600 épreuves d’examens, entre autres les célèbres “QCM” standardisés rosâtres. De la rédaction des questions au feedback, chaque étape de la conception de l’épreuve est encadrée par un savoir théorique et méthodologique.
A la faveur d’une collaboration fructueuse avec le Service général d’informatique (Segi-ULg), deux nouveaux services s’ajoutent à la longue liste déjà proposée par l’unité à la communauté universitaire.
Depuis de nombreuses années, le Smart aide les enseignants qui le souhaitent à concevoir et fournir un feedback personnalisé aux étudiants. « Aujourd’hui, les feedbacks sont disponibles via l’interface myULg, ce qui en rend l’accès plus aisé et plus sécurisé », signale Pascal Detroz, directeur du Smart. Pour ce faire, son équipe et celle du Segi ont interconnecté leurs applications respectives au travers d’un tout nouveau service de distribution. « Les informations sont échangées entre les systèmes par le biais de messages structurés et formalisés, précise Jean-Philippe Humblet, informaticien au Smart. Lorsque les feedbacks relatifs sont prêts à être transmis aux étudiants, le service de distribution est en mesure de le notifier automatiquement à myULg. Ils sont alors renseignés sur la page personnelle de chacun des étudiants visés, sans que l’intervention humaine ne soit nécessaire. »
Le binôme s’est également attaqué à l’encodage des notes d’examens. Auparavant, lorsque le Smart corrigeait des tests, l’enseignant devait insérer, lui-même, manuellement les scores dans le module “Centre de l’enseignant” de myULg. « Cette procédure était chronophage pour les enseignants et susceptible de générer des erreurs, souligne Pascal Detroz. Conscients de cette difficulté, nous sommes heureux d’offrir à présent une solution élégante. En quelques “clics”, ils peuvent désormais charger les notes issues des corrections du Smart via myULg et les valider. »
Ces deux nouvelles fonctionnalités renforcent la qualité du service Smart aux enseignants.
Et aux étudiants.
Michaël Oliveira Magalhes