Actuellement, près de 1800 étudiants sont inscrits en thèse à l’ULg, laquelle confère chaque année en moyenne 200 diplômes de docteur. L’intérêt pour les 3es cycles est manifeste. Parmi les doctorants – on le sait trop peu –, 35% sont des ressortissants de pays étrangers “hors Union européenne” selon la terminologie administrative. « Accompagner les universités du Sud dans leur développement, valoriser les ressources humaines in situ, cela fait partie des priorités de notre Institution, estime Albert Corhay, premier vicerecteur. Renforcer la recherche en Afrique, en Amérique latine ou en Asie revient à prendre part à l’essor des pays. C’est pourquoi nous aidons les universités à créer de nouvelles filières, à renforcer le corps académique, à encadrer les étudiants, etc. »
Le conseil doctoral est animé des mêmes intentions. « Nous recevons, chaque année, des dizaines de lettres d’étudiants désirant s’inscrire en thèse chez nous, révèle le Pr Eric Pirard, président du conseil doctoral.
Mais, d’une part, il est souhaitable que les candidats soient bien informés des recherches menées à l’ULg et, d’autre part, les professeurs sollicités pour prendre ces doctorants en charge apprécient de les connaître un minimum avant de tenter l’aventure. »
Consciente de la complexité de la situation et de la multiplicité des demandes, la cellule formation continue* relevant de la Direction générale à l’enseignement et la formation a conçu un programme à l’intention des étudiants. Son nom ? Le “Certificat d’université pour le projet doctoral”. L’objectif est d’accueillir les étudiants et de les aider à préparer un projet de recherche.
Présenté au conseil d’administration de novembre, le (tout) nouveau certificat qui prendra effet dès le mois de janvier prochain se compose de 12 crédits. « Quatre d’entre eux concernent des compétences
transversales, précise Albert Corhay. Les huit autres crédits sont consacrés au travail en laboratoire ou à la recherche, sous le regard d’un promoteur de thèse.» A l’issue de cette formation, et après acceptation de son projet par le collège de doctorat, le candidat pourra intégrer la formation doctorale et le doctorat à l’ULg ou y trouver un co-promoteur. Notons aussi que ce certificat pourra être valorisé en tout ou en partie au sein de la formation doctorale.
Unique en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce certificat s’inscrit dans une dynamique positive en faveur des jeunes chercheurs.
Patricia Janssens
* En concertation avec l’administration recherche et développement (ARD) et le
conseil doctoral. Une partie du programme sera spécifique à chaque Faculté.
Contacts : tél. 04.366.20.54, courriel b.benlamine@ulg.ac.be