Mars 2012 /212
L’énergie durable au coeur du Printemps des sciencesLe 20 décembre 2010, l’Assemblée générale des Nations unies proclamait 2012 “Année internationale de l’énergie durable pour tous”. Une thématique que se réapproprie le Printemps des sciences pour sa 12e édition, du 19 au 25 mars prochains. A l’ULg, l’occasion est belle de mettre en avant les recherches et travaux menés sur le campus d’Arlon. Des ateliers participatifs permettront notamment au public de découvrir, en action, une caméra thermique qui traque les déperditions calorifiques de nos habitations. Les chercheurs expliqueront les différences – de principe et de fonctionnement – entre panneaux solaires et panneaux photovoltaïques, et il sera aussi possible – via un logiciel – de chercher à réduire notre empreinte écologique au quotidien en appliquant, par exemple, les moyens les plus efficaces pour économiser l’énergie dans notre habitation. Ou, dans un avenir plus éloigné, en produisant du biogaz avec des déchets organiques. La problématique de l’eau n’est pas oubliée. L’or bleu, de plus en plus précieux, sera abordé sous le double volet de son utilisation rationnelle et de sa gestion responsable par les acteurs en amont de notre robinet. Enfin, la biodiversité, que les activités humaines malmènent, sera évaluée en Wallonie où élevage et production agricole doivent s’insérer dans un habitat fortement extra-urbain. La faculté des Sciences appliquées, logée au Sart-Tilman, participe aussi à l’opération. On pointera notamment des visites de laboratoires spécialisés dans les modes de déplacement alternatifs (les véhicules hybrides ou les prototypes du Shell Eco Marathon) et une intéressante présentation de l’essence, depuis les entrailles de la Terre jusqu’à notre pompe. Un voyage qui est loin d’être simple et sans danger ! Les architectes, pour leur part, évoqueront leur expertise en liaison avec le développement durable tandis que les astronomes attireront notre attention sur la pollution lumineuse nocturne qui non seulement perturbe leurs observations mais influence également le comportement animal. Enfin, les semi-conducteurs qui pourraient durablement modifier notre manière de stocker ou de transporter l’énergie dévoileront leurs secrets et leurs promesses pour l’avenir. De quoi, les 24 et 25 mars prochains, fêter le début du Printemps en sciences. Marc-Henri Bawin
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