Mai 2012 /214
Raccourcissement des études de médecine
A priori, c’est une bonne nouvelle pour les étudiants. Quoique… « Réduire de 15% la durée des études signifie d’une part qu’un quadrimestre de stage sera supprimé à la fin de la formation de base et, d’autre part, qu’une partie des cours dispensés jusqu’alors en 1re année sera considérée comme acquise », explique le Doyen. Tous les cours de sciences seront ainsi recentrés sur leur pertinence par rapport à la médecine et les compétences nécessaires seront considérées comme acquises dès la sortie du secondaire. Une liste des prérequis – soit des connaissances indispensables dès l’entame des études – en math, physique, chimie a été déterminée par les cinq universités francophones*. Cette réforme s’accompagnera d’un nouveau règlement en vigueur dès la première session (obligatoire) de janvier 2013, à la fin du premier quadrimestre. « Les étudiants qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 10/20 poursuivront le cursus. A ceux dont la moyenne sera inférieure, le jury proposera une remédiation au deuxième quadrimestre, ou un étalement de leur année sur deux ans, voire une réorientation vers d’autres secteurs de la santé. » Afin d’aider les futurs étudiants qui essuieront les plâtres de la nouvelle formule, la faculté de Médecine organisera, les 9 et 10 juillet prochains, un test d’évaluation sur les connaissances à maîtriser avant la rentrée. Non contraignant, ce test donnera à l’étudiant un aperçu des exigences universitaires. Une permanence en faculté des Sciences sera organisée durant l’été pour répondre à toutes les questions des futurs étudiants et les cours préparatoires (fin août-début septembre) seront renforcés par des cours en ligne notamment. « A titre personnel, je pense que pour lutter contre l’échec en première année, la véritable solution est d’instaurer un examen d’entrée comme cela se fait en Flandre, développe Gustave Moonen. Un examen assorti ensuite d’une année propédeutique polyvalente. Par ailleurs et en l’état, rappelons que les étudiants seront confrontés au numerus clausus imposé par le gouvernement fédéral à la fin de leur formation initiale. Et que, en 2018, les Facultés délivreront leurs diplômes à une double promotion ! » Un beau dossier en perspective pour le Pr Vincent D’Orio qui revêtira l’habit de Doyen en octobre, et qui est d’ores et déjà associé au débat. Pa.J. * Informations complètes sur le site de la faculté de Médecine www.facmed.ulg.ac.be
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