Juin 2012 /215
Juin 2012 /215

Soirée exotique et chaleureuse au Palais des congrès

Fete3« L’arme ultime, pour les réveiller, c’est Born to be alive, de Patrick Hernandez ! », concédait Eric Titeux, le DJ de la soirée, tout en testant consciencieusement chaque spot et fumigène avant que les quelques centaines de chaussures ne soient enfin autorisées à venir se débander sur le parquet. Opérateur éclairé des trois précédentes soirées du personnel, c’est en compagnie d’un saxophoniste (sir Charles) que l’homme surplombant les curseurs abordait sa quatrième soirée du personnel. « Les gens de l’unif dansent généralement sur un peu de tout, nous rassurait le DJ. La tonalité générale est plutôt années 1980, mais les assistants aiment davantage ce qui fait un peu plus “boîte”. »

Fete5Encalminés dans le grand foyer, c’est près de 900 membres du personnel – dont une majorité d’administratifs – qui attendaient que les portes de la salle des fêtes se libèrent enfin sur le coup de 22h30. Définitivement expédiées au registre archéologique, les attitudes compassées d’antan font place, au fil des éditions, à un climat de moins en moins formel. D’autant que, cette année, grâce au thème exotique particulièrement adapté à l’atmosphère tropicale qui régnait ce jour-là au Palais des congrès, les hommes tenaient enfin une excuse incontestable pour ne pas se départir de leur tenue réflexe, en jeans et en t-shirt. « Ça devient plus festif que protocolaire, confirmait d’ailleurs Anne Goffin, coordinatrice attitrée de la soirée. Je constate également que pas mal de nouveaux engagés ont tout de suite participé à ce rendez-vous et qu’ils y reviennent. » Un succès qui amène aussi sa part d’équations à résoudre : dans l’atmosphère chargée de degrés, le succès du vin blanc fut tel qu’une pénurie fut déclarée peu avant le bal. L’inconnue était, du coup, de trouver comment rééquilibrer les quotas avec les autres boissons ou la façon de gérer la frustration face à une demande incompressible.

Fete4Pétulants, la plupart des convives avaient fait le déplacement en groupe. « On s’est mis d’accord pour s’inscrire à plusieurs d’un même service. Seule, je ne serais vraisemblablement pas venue », explique Anne-Marie, du département arts et sciences de la communication. « Je suis venue pour boire et manger sur le compte de l’Université », lâche l’une de ses voisines, en boutade. « Cela fait un an que je travaille à l’ULg et c’est la première occasion que j’ai d’avoir un contact informel avec mes collègues, en dehors du dîner de janvier. Mais l’occasion permet également de tomber sur de vieilles connaissances », se réjouit Sofia, du service reprographie. Quant à Marie, doctorante en mathématiques, elle se sent tout de même un peu noyée et souligne que ce n’est pas l’endroit où elle va nouer des contacts professionnels. A quelques mètres d’elle, un jeune homme arborant une paire d’espadrilles et un youkoulélé dans le dos semble partiellement lui donner raison. Tout autour, la ruche bruyante s’organise encore autour du buffet. Simple, et sans chichis. Rendez-vous l’année prochaine autour d’un nouveau thème, mais pourvu qu’il ne faille pas ressortir costumes et robes de soirée sophistiquées !

Fabrice Terlonge
Photos : ULg - Michel Houet

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