Septembre 2012 /216
Septembre 2012 /216

De nouveaux projets rendent également l’ULg plus attractive

En signant en 2006 son adhésion aux principes de la charte européenne du chercheur et au code de conduite pour le recrutement des chercheurs, l’ULg s’est engagée dans un processus qui vise à la rendre de plus en plus attractive auprès des chercheurs, belges et internationaux. Elle a d’ailleurs été reconnue dans cette démarche en recevant le label européen “HR Strategy in Research” début 2010. Des programmes de mobilité pour les chercheurs ont ainsi été développés sur ses fonds propres, offrant de nouvelles opportunités à ceux de l’ULg qui partent à l’étranger mais aussi à ceux qui viennent poursuivre leur formation dans nos laboratoires.

 L’administration de la recherche s’est employée ces dernières années à déposer des projets qui, avec l’aide de l’Union européenne (les actions People du 7e programme-cadre), permettent de développer voire d’amplifier les actions de mobilité et de soutien aux chercheurs. On se souviendra du développement des services Euraxess et du projet “Unisall” en Grande Région. Deux nouveaux projets viennent d’être sélectionnés par l’Europe : BEIPD (Be International Post-Doc) et IMPACTE (Integrate Mobile People through Innovative actions in the Euraxess Service Centres).

Le projet BEIPD permet d’amplifier le programme de mobilité “in” et “out” pour les post-docs tout en renforçant leurs compétences professionnelles. Pour les chercheurs étrangers, le programme verra porter à deux ans les mandats d’un an seulement jusqu’à présent. Pour les jeunes docteurs de l’ULg qui veulent rejoindre un laboratoire à l’étranger, des mandats d’un an vont être créés là où jusqu’à présent seule une allocation de voyage était octroyée. « L’offre de séjour de recherche d’une durée d’un an est une faiblesse, commente Isabelle Halleux, directrice R&D à l’UL g. Les jeunes chercheurs ont besoin de deux années au moins pour développer leur carrière et trouver une position permanente dans une université ou un centre de recherche de haut niveau. Cela peut conduire les meilleurs chercheurs à préférer un poste dans une autre université. »

Le projet BEIPD court pour cinq ans, de 2013 à 2017. Le financement de 7 millions d’euros octroyés par les fonds européens complétera les 10 millions consacrés sur fonds propres par l’ULg, portant ainsi ce programme institutionnel de mobilité des chercheurs post-docs à près de 17 millions ! Concrètement, 26 nouveaux mandats de deux ans seront délivrés chaque année pour des post-docs “in” (104 au total sur la période). Pour les “out”, le programme permet d’en créer huit nouveaux chaque année (pour un an), soit 32 au total. « BEIPD nous permet d’assurer 240 années de recherches par des post-docs de 2013 à 2017, au lieu de 150 avec les seuls efforts déjà consentis par l’ULg », se réjouit Isabelle Halleux.

L’ULg devient de plus en plus attractive pour les chercheurs. Nombreux sont ceux qui rejoignent directement nos laboratoires et participent à leurs projets. Entre 2006 et 2011, 120 postdocs ont été sélectionnés par le Conseil de la recherche (une trentaine s’y trouve encore). 75% étaient des Européens ; la moitié d’entre eux sont chercheurs dans le domaine des sciences et techniques, les autres en sciences de la vie (22%) ou en sciences humaines (27%).

Attirer d’excellents chercheurs, favoriser leur mobilité, multiplier les réseaux de contacts scientifiques, etc., les objectifs de ces programmes soutenus par l’Europe sont multiples. Ils visent aussi à renforcer les capacités professionnelles des chercheurs. C’est notamment un des objectifs du deuxième projet, IMPACTE, soumis à l’Europe par l’ULg avec ses partenaires anglais, français, roumains, bulgares et israéliens. Quoique plus modeste sur un plan financier (250 000 euros pour deux ans), il permettra de développer des formations et, ce qui n’est pas négligeable, de renforcer le réseautage de ces hôtes de l’ULg.

Didier Moreau

Contacts : ARD, courriel ard@ulg.ac.be

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