Octobre 2012 /217

La présidence du réseau est à Liège

34 universités réparties dans 16 pays d’Europe composent à l’heure actuelle le “réseau Santander”. Conçu à l’origine (en 1992) pour promouvoir et favoriser l’idée de la mobilité entre institutions, tant au niveau des chercheurs que des étudiants, ce réseau universitaire européen affiche maintenant l’ambition d’établir des liens privilégiés entre ses membres, aussi bien dans le domaine de l’enseignement que dans celui de la recherche. Albert Corhay, premier vice-recteur de l’ULg, vient d’être élu président de ce réseau “Santander Group”, pour un mandat de deux ans.

Si les programmes Erasmus et Leonardo ont été sa préoccupation première, le réseau a graduellement mis au service de ses membres des outils collaboratifs. Il organise régulièrement des conférences, séminaires, colloques et universités d’été en lien avec l’actualité. L’été dernier, la thématique de l’université d’été organisé à Malmö était “l’université, moteur du changement économique et social”, suivie peu de temps après d’un séminaire sur les relations avec les universités chinoises.

" Les Erasmus Mundus – bien connus à l’ULg – sont un bel exemple de collaboration entre institutions européennes, explique Albert Corhay. La nouvelle programmation “Erasmus pour tous” prévoit l’élargissement à tous les partenaires “hors UE” et à des groupes non universitaires. C’est un projet intéressant pour le réseau, d’autant que j’aimerais durant ma présidence élargir les collaborations avec d’autres pays d’Amérique latine par exemple, afin de proposer des projets aux doctorants ou post-doctorants. "

A travers une newsletter qui sera diffusée à l’ULg, Santander Group répercutera les différents appels européens, annonces de séminaires et informations utiles aux scientifiques. Sans oublier les aspects plus techniques, mais indispensables : la lisibilité des notations dans le système ECTS , par exemple, est débattue dans un groupe de travail.

L’ouverture est certainement le maître-mot de l’association qui veut travailler de conserve avec d’autres réseaux européens comme l’EUA, Unica, Compostelle ou Latinus. Pour le président sortant, John Tuppen, " les universités doivent jouer un rôle non seulement en matière d’éducation mais aussi dans la formation continuée, dans des masters très spécialisés, dans la valorisation des spin-offs et dans le développement économique et social de leur région." Albert Corhay entend persévérer dans cette voie et espère que les chercheurs de l’ULg s’impliqueront activement dans ce réseau international.

Pa.J.

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