Octobre 2012 /217
Des projets et une équipe pour le nouveau président de la Fédé
Elu avec 1132 voix sur “My List”, à l’issue des élections étudiantes du mois de mars, celui qui vit dans un kot aménagé au fond du jardin de ses parents s’est totalement affranchi de la logique de listes en constituant une équipe syncrétique pour faire marcher le conseil d’administration de la Fédé. Un team aux tâches bien réparties à travers 11 thématiques (des kots à projet, logement, mobilité, bibliothèques, etc.) dans un esprit plus collégial qu’auparavant. Mais autour de quels projets concrets ? « Tout d’abord, nous souhaitons vérifier la gratuité réelle, pour les boursiers, des cours et leur disponibilité en ligne pour les autres étudiants », lance-t-il avant tout, faisant référence au décret du Parlement de la Communauté française (2010) qui le stipule explicitement. Et de poursuivre : « En ce qui concerne la mobilité, nous souhaiterions que le bus 58 desserve tout le campus. Il reste aussi à négocier avec le TEC des horaires tardifs élargis de manière à ce que les étudiants ne prennent pas leur voiture pour rentrer en ville lorsqu’ils terminent une soirée au Sart-Tilman. » Les étudiants veulent également faire avancer le dossier de la salle de guindailles au Sart-Tilman, le Recteur ayant montré son soutien à ce projet. Il s’agit maintenant de faire avancer le dossier vers sa phase de concrétisation. « Le plan a été fait et soumis à l’Institution. Nous attendons maintenant que l’Administration des ressources immobilières trouve un terrain. Et en attendant, une ASBL – Union des étudiants liégeois (Unel) – a été constituée pour fédérer l’ensemble des étudiants : ULg, Helmo, MEL, Agel, la Mâson et les vétés. Car la salle servira l’ensemble de la population estudiantine liégeoise et pourra même accueillir les activités des cercles, des événements culturels ou des expositions pendant les vacances. » Il est de coutume que les nouveaux présidents, à peine élus, fassent flèche de tout bois en espérant qu’un maximum de projets soient posés sur des rails. Car, en cours de mandat, les troupes ont furieusement tendance à déserter : « L’an passé, lorsque j’étais trésorier, on a terminé l’année académique quasiment seuls avec l’ex-présidente Emilie Detaille et deux ou trois autres », déplore Tom. Espérons que, cette fois, même sans une poigne de fer, le conseil d’administration et celle qui est devenue sa vice-présidente resteront mobilisés à l’entame de la session de juin. Fabrice Terlonge
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