![]() Février 2013 /221
Un guide pratique pour accompagner la croissance à l’international
Un outil à l’export« Le but de cet ouvrage est de fournir une vision scientifique, technique et pratique des conséquences de l’internationalisation sur le mode de fonctionnement des petites et moyennes entreprises, ainsi que des très petites entreprises (TPE) et des indépendants, explique Didier Van Caillie. Il a été réalisé en collaboration avec le Centre de connaissances du financement des PME (Cefip) et aborde tant les aspects financiers que les mesures publiques de soutien à l’internationalisation des PME. » De prime abord, on associe, voire on réduit l’internationalisation à l’exportation mais cette dernière n’en représente qu’un aspect. « Une entreprise seulement active en Belgique mais qui s’approvisionne à l’étranger est confrontée à l’internationalisation, poursuit le professeur. Dans le même ordre d’idées, un artisan qui produit, par exemple, des confitures et décide de les vendre via un site web peut très rapidement voir des acheteurs étrangers lui passer commande. » Economie ouverte, la Belgique est un pays naturellement orienté vers l’international. Même si plus de 70% de nos exportations sont destinées à l’Union européenne et que les trois quarts de celles-ci concernent nos voisins immédiats – Allemagne, France et Pays-Bas –, nos entreprises sont également présentes à la grande exportation hors Europe. Toutefois, on constate que, d’une part, les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) ne représentent encore que 6,6% de nos exportations et, d’autre part, que la Belgique exporte encore relativement peu de produits de haute technologie (12% du total de nos exportations). Des mesures de soutien trop peu connuesSi en chaque entrepreneur sommeille un exportateur, encore convient-il de lever les divers obstacles et multiples freins qui l’empêchent de franchir nos frontières. « Avec la crise, on observe toutefois que les PME ont moins de réticences aujourd’hui à accepter des clients étrangers. En cette période, tout chiffre d’affaires est bon à prendre, souligne le Pr Van Caillie. Mais il est clair que l’international présente pour les PME, TPE et indépendants des risques, notamment en matière de paiements, risques qu’il convient de réduire. Nous abordons ces aspects financiers dans le livre. En outre, nous avons également mis l’accent sur les mesures publiques de soutien qui existent en Belgique et qui sont trop peu connues. Nos entreprises ont, en effet, à leur disposition de nombreux soutiens et aides aussi bien à l’échelon régional, fédéral qu’à l’européen. » Autant d’atouts qui peuvent servir aux entreprises et indépendants qui entendent saisir les opportunités que représente l’internationalisation plutôt que d’en subir les conséquences. Des opportunités tant pour le développement de nouveaux marchés et de technologies innovantes que pour le choix de nouveaux fournisseurs, produits ou services. Avec cet ouvrage, les PME disposent de clés pour réussir à l’étranger. A elles maintenant de trouver les serrures du succès… Guy Van den Noortgate Article complet sur le site www.reflexions.ulg.ac.be (rubrique Société/économie) * Frédéric Lernoux, Kris Boschmans, Sylvain Bouyon, Isabelle Martin, Didier Van Caillie, Internationalisation des PME. Comment réussir à l’étranger, De Boeck & Larcier, Bruxelles, 2012.
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