Certains leur prédisent un bel avenir mais, à l’heure actuelle, force est de constater qu’ils sont encore très discrets. Ils ? Les véhicules à hydrogène. Afin de leur donner plus de visibilité, un projet européen “Swarm” veut les tester in situ, soit sur les routes des Midlands britanniques, du nord-ouest de l’Allemagne et des régions bruxelloise et wallonne de Belgique. Dans chaque contrée, une station-service à hydrogène permettra aux voitures de se rendre d’Ecosse en Scandinavie ou à Berlin. Les véhicules sont des voitures de tourisme à petit prix mais à haute efficacité énergétique, spécifiquement conçues pour le transport régional et urbain. Equipées de moteurs électriques et de piles à combustible fonctionnant à l’hydrogène, elles ne rejettent que de l’eau.
L’ULB participe au projet via le service Aero Thermo-Mécanique. L’ULg n’est pas en reste puisque deux équipes de recherche sont associées au projet : le groupe d’électrochimie (Dr Nathalie Job) et le groupe d’ingénierie des véhicules (Pr Pierre Duysinx). Elle sera notamment en charge de la réalisation de tests comparés des piles à combustible en laboratoire et dans les conditions de conduite sur route. Partenaire du Campus automobile à Spa-Francorchamps, elle effectuera aussi des tests de voitures sur le célèbre circuit spadois, transformant ainsi l’anneau ardennais en plateforme de tests privilégiée pour les véhicules à pile à combustible européens.
Egalement responsable du projet de démonstration des véhicules en milieu urbain, l’ULg sera en outre présente dans l’évaluation de la perception du public de ces voitures à piles à combustible et de la technologie de l’hydrogène. En collaboration avec le groupe Spiral de l’Institution (Pr Catherine Fallon), des questionnaires d’acceptabilité seront développés dans le cadre du projet.
Pa.J.